Grâce à sa détermination, la Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale (ECEAE) dont One Voice est le représentant français, peut désormais faire entendre sa voix dans le processus de décision qui impose ou non les tests sur animaux aux industriels. Cette révolution dans l’expérimentation a déjà permis de sauver plus de 7000 animaux !
Pour bien comprendre…
Depuis 2007, la directive REACH impose aux industriels de tester la toxicité des produits chimiques commercialisés afin de maintenir un haut niveau de protection de la santé humaine et de l’environnement. C’est l’Agence européenne des produits chimique (ECHA) qui accepte ou refuse ces tests de toxicité sur les animaux de laboratoire.
L’ECEAE désormais écoutée
L’ECEAE est membre observateur de l’ ECHA : pour avoir du poids dans ses décisions, ce sont les experts toxicologues embauchés, grâce aux dons, par la coalition, qui œuvrent pour démontrer l’inutilité de certains tests imposés. Ces experts ont pour rôle crucial de démontrer que des méthodes substitutives, sans animaux, sont aussi efficaces ou qu’il existe parfois des études similaires déjà menées dans d’autres pays. Le but étant d’épargner la mort inutile de centaines d’animaux par test.
Une mise en route concluante
Depuis 2011, les recommandations de nos experts de la coalition ont été suivies à plusieurs reprises, évitant ainsi des victimes inutiles. Récemment, certains tests concernaient la mise sur le marché de caoutchouc et d’adhésif et devaient être réalisés sur des rattes afin de voir les effets sur deux générations. Au total 2000 animaux par test auraient été sacrifiés pour pouvoir analyser leurs tissus après exposition aux composés chimiques.
D’autres victimes à sauver
Le travail de l’ECEAE ne s’arrête pas là car elle a obtenu l’autorisation d’intervenir dans deux autres recours en appel. Un test devant être mené sur une centaine de rats et un second concernant plus de 500 lapins. Pour le premier, le travail de la coalition est de démontrer que ce test est inutile étant donné qu’une étude similaire est déjà programmée sur des souris aux USA. Dans le second cas, le combat est juridique puisqu’un test a déjà été effectué sur une autre espèce et que rien dans la réglementation n’oblige à le réitérer sur des lapins.
Une voie s’ouvre pour le changement
Faire changer les lois sur la recherche et l’expérimentation animale est un combat long et difficile. La défense de la cause animale peut passer au second plan lorsque le sujet concerne la santé humaine. Si les industriels eux, ont bien compris qu’ils avaient à y gagner à s’épargner des tests très coûteux, le rôle des experts de l’ECEAE est d’autant plus important et c’est aujourd’hui le seul moyen de sauver la vie de milliers d’animaux.
Agir
Grâce aux fonds déjà récoltés, le travail des toxicologistes, en relation directe avec les industriels, a permis à plus de 7000 animaux d’éviter la mort. Devenez acteur de cette révolution et apportez-nous votre soutien !