Les derniers chiffres officiels sont alarmants ! L’Ile Maurice exporte chaque année de plus en plus de macaques pour les besoins des laboratoires de recherche et la France compte parmi les plus gros clients. One Voice dit stop au commerce de la souffrance !
Des chiffres toujours en hausse
L’Ile Maurice, qui autorise l’exportation de primates vivants, est aujourd’hui devenue le plus gros fournisseur d’animaux pour les laboratoires. En 2014, ce sont près de 9000 singes qui ont transité vers l’Europe et les États-Unis, soit 49% de plus qu’en 2013 !
Un classement humiliant
En Europe, si l’Allemagne a réduit ses importations de macaques de moitié en 2014, des pays comme la France et l’Espagne continuent d’en faire venir de plus en plus pour les besoins des laboratoires.
La France à elle seule a fait entrer près de 2000 singes en 2014, ce qui représente 117% de plus qu’en 2013. Des chiffres vertigineux à l’encontre de toute éthique !
Les transports de la honte
Ces importations sont facilitées par le concours des compagnies aériennes. Si la plupart d’entre elles ont fait le choix de ne plus transporter de primates, Air France demeure la principale compagnie qui achemine les singes mauriciens vers l’Europe et les États-Unis pour livrer l’industrie de la recherche.
Une situation qui perdure
Parmi les milliers de singes exportés chaque année, des centaines d’entre eux sont capturés dans la nature. Ils sont ensuite enfermés dans des fermes d’élevage présentes sur toute l’Ile, où ils seront reproduits en nombre dans des conditions intolérables. S’ils survivent aux conditions de transport, ils finiront leur vie dans l’horreur des expérimentations des laboratoires de recherche.
Garder l’objectif
Sur le terrain, à l’image de Cruelty Free International*, les associations maintiennent leurs efforts de sensibilisation envers la population. En janvier dernier, une pétition signée par plus de 162 000 personnes a été remise au gouvernement mauricien afin de faire stopper les exportations. En France, One Voice maintient la pression envers Air France pour que la compagnie arrête enfin de participer au transport et à la souffrance d’animaux vivants.
* anciennement BUAV