Selon une étude publiée dans le British Medical Journal, les scientifiques de la London School of Hygiene Medicine émettent de sérieux doutes sur l’expérimentation animale. En revoyant chacune des expériences in vivo qui auraient prétendument eu un intérêt clinique pour les humains, ces scientifiques ont mis en exergue de nombreuses carences du ‘modèle’ animal et notamment le fait que les résultats ne sont bien souvent pas transposables à l’Homme.
Le Professeur Ian Roberts, un des auteurs de cette étude, s’indigne sur le fait que nous puissions accepter la conduite d’expériences hasardeuses sur l’animal. Il demande que les standards appliqués à la recherche sur les humains soient également appliqués à la recherche sur les animaux, avec notamment la mise en place d’études préalables sur la base des données existantes. Contestée’, par de fervents défenseurs de la vivisection, cette étude marque néanmoins une percée majeure dans la ‘chape de plomb’ qui entoure tout débat sur l’utilisation de l’animal dans le recherche