Fournisseurs d’animaux, transporteurs, fabricants de matériel, de produits alimentaires, laboratoires… et, indirectement, fabricants et distributeurs de produits et de médicaments intégrant les substances ainsi testées, le marché de l’expérimentation animale est un enjeu économique majeur. Dans les pays où la réglementation de l’expérimentation animale est stricte, comme en Inde, les lobbies des laboratoires font pression sur le gouvernement pour un assouplissement des règles au risque « de ne pouvoir développer les médicaments que les pays étrangers viendront leur vendre au prix que ces derniers auront fixé».
Financée sur nos deniers…
Cette pratique, désormais obsolète, est financée, pour la recherche publique, par nos impôts, et dans la recherche privée, très souvent par des dons. Et ce, alors même que près des trois quarts des citoyens se disent contre l’expérimentation animale dès lors que d’autres méthodes sont possibles (étude Ipsos/One Voice). Cultures de cellules, de tissus, d’organes, biologie moléculaire, recherche in vitro… de nombreuses méthodes substitutives, reconnues et dont l’efficacité a été prouvée, existent pourtant aujourd’hui.
… alors que ceux-ci pourraient financer le progrès scientifique
Peut-on alors continuer à financer une recherche aux pratiques d’un autre temps, guidée bien souvent par l’intérêt économique, sans mettre en péril l’avenir d’une société dite moderne ? Investir dans le développement des méthodes substitutives, ne serait-ce qu’à la hauteur des budgets alloués à l’expérimentation animale, permettrait indéniablement de faire progresser la science durablement. D’autant plus que ces méthodes bénéficieraient également aux activités des laboratoires et autres fabricants de produits ou de médicaments. La présence sur le marché d’articles, de plus en plus nombreux, certifiés « non testés sur les animaux », que ce soit des produits de beauté, des produits d’entretien ou l’alimentation pour les animaux, en témoigne.
Société humaine digne
Seule la prise en compte de l’expérimentation animale en tant que sujet de politique générale et le développement du financement de tests substitutifs permettront à une société dite moderne de vivre en accord avec son siècle. Épargner des vies, protéger la santé humaine et l’environnement, permettre à chacun de pouvoir consommer en toute sécurité et confiance… tels sont les principes qui devraient animer toute société humaine digne de ce nom. Ce sont ceux que One Voice défend dans son combat non-violent contre l’expérimentation animale.
Épargner des vies, protéger la santé humaine et l’environnement, permettre à chacun de consommer en toute sécurité et confiance… tels sont les principes qui devraient animer toute société humaine digne de ce nom. Ce sont ceux que défend One Voice à travers son combat non-violent contre l’expérimentation animale.