Le 4 juin dernier, One Voice et la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale organisaient un rassemblement devant le parlement européen afin de demander aux députés de voter l’interdiction des tests cosmétiques en Europe et l’interdiction de la vente de produits cosmétiques (dans le cas où ils seraient testés en dehors de l’Union Européenne).
Nous avions écrit pour cela aux députés européens français, en leur présentant nos arguments moraux, scientifiques et économiques.
Aujourd’hui 11 juin, les députés viennent de contrer courageusement la commission européenne défavorable à une interdiction de vente de produits testés sur l’animal (cette interdiction assure que les produits ne puissent pas être testés dans des pays tiers tels les pays de l’Est).
Voici le résultat de leur vote :
1. l’interdiction des tests cosmétiques sur l’animal dans l’Union Européenne avant le 31 décembre 2004.
2. l’interdiction immédiate de la vente de cosmétiques récemment testés sur les animaux dans les cas où il existe des méthodes substitutives validées.
3. l’interdiction de la vente de produits testés sur animaux dans les cinq ans à venir dans les cas où il reste à valider les méthodes substitutives (avec un délai de 10 notamment pour les tests de toxicité reproductive, toxicité pour des doses répétées)
4. l’étiquetage des produits cosmétiques testés sur les animaux.
5. un étiquetage juste des produits cosmétiques sans cruauté.
Il n’a manqué que 24 voix pour l’obtention de l’interdiction de la vente des produits testés dans les cinq ans, ce qui prouve l¹engagement des députés européens en faveur de notre campagne. Malheureusement, aujourd’hui même, le commissaire européen Mr Liikanen a déclaré dans un discours que la commission européenne n¹accepterait jamais la position du Parlement. Ceci laisse augurer un profond désaccord sur le sujet.
Très bientôt, le conseil des ministres des quinze pays d’Europe se réunira pour voter concernant la position du Parlement. Encore une fois, One Voice sera présente à Bruxelles pour présenter les arguments en faveur des animaux, des consommateurs (plus de 80% réclament l’étiquetage transparent des produits dans ce cadre), et de la science.