Alertée par la BUAV, association partenaire au sein de l’ECEAE*, One Voice lance un appel d’urgence pour la libération de 7 macaques nés en France et envoyés au Max Planck Institute en Allemagne pour y subir des expériences aussi cruelles qu’inutiles. Mobilisez-vous, il est encore temps de les sauver !
Des singes français envoyés en Allemagne
La BUAV, partenaire de One Voice au sein de l’ECEAE*, en partenariat avec l’association allemande Soko Tierschutz, a infiltré durant sept mois de 2013 à 2014 un laboratoire de recherche du Max Planck Institute for Biological Cybernetics. Ayant découvert que certains singes provenaient de parcs français, elle a immédiatement prévenu One Voice. Les images qu’elle a partagées sont insoutenables. On y comprend le calvaire de ces singes, sacrifiés au nom de la recherche fondamentale … Ils étaient au nombre de huit mais l’un d’eux a vite succombé. Les 7 autres macaques peuvent encore être sauvés. One Voice les a renommés Léa, Hugo (alias Boateng), Tom (alias Carlos), Lisa, Max, Mila et Lucie. Ils sont nés en France et leur place n’est pas là-bas. C’est à nous d’agir pour les libérer !
Des expériences sur le cerveau
Dans ce laboratoire on utilise des primates pour comprendre comment leur cerveau traite l’information. Mais quelle fiabilité espérer de résultats obtenus sur des macaques intensément stressés, voire terrorisés, maintenus immobiles dans des appareils de contention ? Avant qu’ils soient exploitables, il faut néanmoins les « entraîner ». En d’autres termes, les « casser » pour qu’ils coopèrent sans broncher. Une des méthodes employées consiste à les endormir puis à les obliger à se réveiller, le corps maintenu par le cou dans un tube cylindrique. Ils peuvent également être privés d’eau pour les « motiver » au point que certains boiront leur urine ou celle de leurs congénères. Cette étape peut durer plusieurs mois, voire des années.
Des expériences invasives
Une fois « habitués » au dispositif, les chercheurs procèdent à la trépanation de leurs sujets, puis à la mise en place de chambres d’injection, ou d’électrodes, directement à travers le crâne pour un accès direct et permanent au cerveau. Certains sont pourvus d’un implant qui permet de visser littéralement leur tête à un support pour qu’elle ne bouge pas pendant l’expérience. Cette chirurgie lourde est douloureuse et traumatisante. Elle peut provoquer des infections. Pour ceux qui la supportent, s’ensuivront jusqu’à plusieurs années d’expérimentations…
Sept concitoyens à sortir de l’enfer !
Compte tenu du temps que peut prendre l’entraînement des singes, nous pensons que Léa, Hugo, Tom, Lisa, Max, Mila et Lucie n’ont pas encore dépassé le stade du « cassage ». Il est urgent d’intervenir avant leur trépanation ! Car ces 7 singes sont nos concitoyens. Tom et Hugo sont nés à Port-Saint-Père (44), leur éleveur est Planète Sauvage. Léa, Lisa, Max, Mila et Lucie sont nés à Monnières (44), leur éleveur est Savane Nature. Qu’un singe naisse libre ou sauvage, rien ne le prédispose à subir des expériences. Où qu’il soit né, sa douleur sera la même. One Voice réclame leur libération immédiate et leur retour en France où ils seront mis définitivement à l’abri de souffrances délibérément infligées, comme elle l’a déjà fait pour 36 macaques et 18 lémuriens à ses débuts !
* ECEAE : Coalition européenne pour mettre fin l’expérimentation animale