Avec sa « résolution 1514 », le Sénat portoricain vient de bannir de l’île toute activité pouvant nuire à l’intégrité des primates. One Voice salue cette décision pour le moins courageuse.
Il n’y aura pas d’élevage de macaques à longue queue à Porto Rico ! Le Sénat portoricain vient en effet d’adopter une résolution interdisant l’exploitation des primates sur toute l’île. Alors que la ville de Guayama était au centre d’une polémique opposant les organisations de défense des animaux et la société mauricienne Bioculture, sur le point d’implanter un centre d’élevage de macaques à longue queue destinés à l’expérimentation animale internationale, les sénateurs ont tranché en faveur de la protection de leurs primates. A Guayama, comme ailleurs sur le territoire portoricain, aucun élevage de macaques n’a droit de cité. Cette décision prive définitivement la société Bioculture de tout recours en justice.
L’exploitation animale contraire aux valeurs portoricaines
En dépit des arguments économiques avancés par quelques sénateurs, la majorité du Sénat a refusé de voir se développer sur l’île des activités qui « créent des emplois qui vont à l’encontre de nos valeurs. » Les sénateurs sont même allés plus loin. Ils ont ouvertement critiqué la société Bioculture non seulement pour sa tentative d’introduction d’une telle industrie sur l’île mais également pour « avoir sciemment menti lors de l’enquête. (…) Ils ont été malhonnêtes de bout en bout et ce point doit être porté à la connaissance de tous. » Le Sénat va d’ailleurs adresser un courrier au département de l’agriculture des Etats-Unis ainsi qu’à celui de la pêche et de la vie sauvage pour leur demander d’annuler les autorisations données à cette société qui est l’un des plus importants fournisseurs de macaques pour l’expérimentation aux USA.
Merci !
One Voice, qui avait soutenu l’action des ONG locales, se réjouit d’une telle prise de décision. L’association remercie tous ses sympathisants et les internautes qui se sont largement mobilisés pour que l’éthique et la préservation de la vie animale l’emportent sur des intérêts purement mercantiles.