L’HISTOIRE POURRAIT PRÊTER À SOURIRE, si elle n’était pas vraie. Une histoire de moules, de souris, d’hommes et d’algue. Au départ, il y a une algue toxique, la dinophysis.
Pas vraiment méchante, elle se contente de donner la tourista à ceux qui en ingèrent. Elle se loge dans les moules. C’est ainsi que les humains peuvent en être victimes. Des normes européennes de « tolérance zéro » concernant la dinophysis ont été prises. Mais comment vérifie-t-on que les moules sont comestibles ? En en donnant à des souris. On leur injecte du concentré de chair de moule à haute dose. Et les « scientifiques» attendent de voir le temps que met le rongeur pour mourir après de longues souffrances. S’il survit moins de 24 heures, les moules sont réputées impropres à la consommation.
Résultat : des centaines de souris sont sacrifiées sans que l’on sache vraiment si les normes imposées par l’Europe ont une raison d’être, aucune preuve de leur utilité n’ayant été vraiment établie. Comme toujours dans ce type d’expériences révoltantes…