Depuis sa création très discrète en 2001, BIOPRIM, le centre de quarantaine et de transit pour primates importés qui sont destinés à fournir les laboratoires où l’on pratique encore l’expérimentation animale mobilise l’attention des associations de défense animale farouchement opposées à l’existence de ce site de détention.
Comme bon nombre de scientifiques, les défenseurs des animaux sont convaincus que l’expérimentation animale est inutile, inexacte et souvent dangereuse pour l’Homme.
C’est pourquoi, ils exigent partout en Europe son remplacement par des méthodes substitutives plus fiables, moins coûteuses et qui ne font plus appel à des expériences douloureuses sur des animaux.
Situé à BAZIEGE (31450), BIOPRIM fournit désormais davantage de primates pour l’expérimentation animale et s’inscrit de façon provocante à contre courant des tendances en faveur des méthodes substitutives.
Un collectif d’associations de défense animale conduit par One Voice et la Fédération Nationale contre le Martyre des Animaux vient de remettre au Maire de BAZIEGE une pétition réunissant plus de 8000 signatures lui demandant la fermeture de BIOPRIM.
Nous attendons maintenant des réactions positives de la part des autorités locales et départementales.
Indispensable mobilisation
Le 12 juillet 1999, Claude Allègre, alors ministre de la recherche annonçait l’abandon du projet d’élevage de primates à Holtzheim en Alsace. Pour One Voice, cette victoire arrivait après deux ans de lutte.
Fin août 2001, nous découvrions la mise en place d’un projet similaire à Baziège, près de Toulouse. Aussitôt, One Voice s’est mobilisée: une pétition circule, ainsi qu’un tract diffusé à tous les habitants de la région et nous avons rencontré les autorités et les médias pour affirmer notre opposition à cette installation et demander la mise en place des méthodes substitutives déjà utilisées dans les autres pays d’Europe.
Extrait de la Dépêche du Midi: « S’il n’y avait eu la mobilisation des organismes antivivisection comme One Voice, le projet serait passé totalement inaperçu, tant la discrétion a été de règle dans ce dossier. Mais Eric André, gérant de la société Bioprim, savait qu’il se heurterait tôt ou tard à la pression des associations de lutte contre l’expérimentation animale. Il faut dire que ce centre, respectueux d’une réglementation sanitaire très stricte, ne pouvait que susciter une vive polémique. D’autant que One Voice est déjà parvenue à faire capoter un projet d’élevage de primates à Holtzheim, dans la communauté urbaine de Strasbourg. Ce projet auquel a justement participé Eric André à l’époque, prévoyait à terme l’hébergement de plusieurs centaines de macaques pour approvisionner la recherche médicale. »